La Folie
de la rue Le Brun

La « Folie » de la rue Le Brun

La « Folie » de la rue Le Brun

Au XVIIIe siècle, l’aristocratie et la bourgeoisie se font construire des maisons de plaisance appelées « folies », à proximité de la ville. Le pavillon Carré de Baudouin (à Ménilmontant) ou la folie Sandrin (à Montmartre) en sont deux exemples à Paris. Cette folie de la rue Le Brun date des années 1730. Elle a été bâtie pour un négociant de bois, Jean Nicot. On y voit souvent à tort la maison de Jean de Julienne, célèbre teinturier et collectionneur domicilié à l’hôtel Mascarini près de la Manufacture des Gobelins.

La maison est invisible de la rue. Disposée en équerre, elle se compose d’un gracieux pavillon central en rotonde encadré de deux ailes. Au rez-de-chaussée, la rotonde est voûtée en cul-de-four. A l’étage, elle est dotée d’un balcon de pierre à rambarde de fer et d’un fronton orné d’un mascaron.

Source :
Langlois (Gilles-Antoine), Guide du promeneur 13e arrondissement, Paris, Parigramme, 1996.

Adresse : 20 rue Le Brun

Métro : Gobelins

Arrondissement : 13e

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